RÉCITS DES ÉLÈVES
Quel chemin pour trouver sa place
Nathalie Bonneaud
Ingénieur de Recherche en Biologie au CNRS (actuellement à la retraite) Travaux les plus récents :
A L’institut Pasteur de Paris, découverte d’un virus (Le Papillomavirus) dans les cancers du col de l’utérus, et mis au point du test de dépistage de ces virus, actuellement utilisé en routine en Gynécologie.
A l’institut Pasteur de Paris, découverte du Virus HIV par microscopie électronique dans des préparations cellulaires de patients dans le laboratoire de Luc Montagnier
A Gif sur Yvette en région Parisienne, travaux de recherche plus fondamentale au cœur de la cellule, sur la stabilité des ARN-messagers. Découverte du mécanisme cytoplasmique qui permet à l’ARNm de rentrer dans le système pour synthétiser les protéines.
A Montpellier elle rentrera en recherche sur les maladies du cerveau : Elle obtient un brevet sur la découverte d’un peptide capable de relancer la machinerie dans les maladies neurodégénératives.
Commençant par une biographie qui part de son travail de biologiste, le mémoire témoigne d’une nouvelle compréhension de la santé et de la guérison, c’est-à-dire de la capacité d’auto-guérison du corps.
Ce sont les moyens de favoriser et de développer cette capacité comme de retrouver un lien avec l’univers qui intéressent Nathalie Bonneaud. C’est ensuite de la découverte du qi gong pratiqué avec Maitre Ke Wen et des autres enseignants des Temps du Corps qu’il s’agit, c’est-à-dire de la nouveauté de ce qi gong alors qu’elle le pratiquait depuis plus de 15 ans. Le plus nouveau, c’est la découverte de l’importance du ressenti et en particulier du souffle ou du qi. En plus de la découverte d’un vaccin, ce qui est important pour elle en tant que biologiste, cela a constitué un grand soutien pendant le confinement du à l’épidémie du corona virus. Une autre nouveauté pour N. Bonneaud a été la découverte de la philosophie chinoise de la vie. Le projet qui en ressort, c’est de faire des conférences ponctuées par un peu de pratique, sur le qi gong et la Chine.
- Avec KE Wen nous avons vécu un moment tout particulier : particulier pour elle et nous la sentons très émue. En effet cela tombe au solstice d’hiver. Pour les chinois, ce jour est aussi important que Noël pour nous. C’est le moment de la renaissance, le moment de semer pour voir la vie jaillir. Tout est poésie dans sa façon de nous faire partager ce bonheur. Communicative, bienveillante sur le monde, pleine d’espoir pour le monde et toujours dans sa quête profonde de réunir culture occidentale et orientale ou du moins de parvenir à unifier les deux. Bien consciente que nous vivons dans un monde dur et extrêmement égoïste, le chacun pour soi... elle garde toujours l’espoir de sauver ce monde en éduquant les foules au moyen du Qi Gong. Pas le Qi Gong gymnastique mais bien le Qi Gong de l’être, du cœur. Chaque mouvement est empreint d’intelligence et d’ouverture à l’autre, à l’univers. Ainsi notre propre être est complétement remodelé. Pour elle, l’aboutissement de son enseignement n’est pas de faire des profs de Qi Gong mais de donner les clefs à chacun pour se changer lui-même et ensuite faire école.
- Il semble que dans chaque mouvement, chaque respiration, quelque chose comme un vent léger inonde mon cerveau très doucement, très pénétrant. Ainsi une sensation que tous mes neurones s’écartent un peu les uns des autres, chaque cellule baigne dans un liquide tiède et joue avec les autres. Une grande fluidité s’installe le cerveau devient léger, une sensation que l’esprit forme une volute, un souffle léger et redescend inonder mon corps, mes organes. En pratiquant le Qi Gong ou la méditation, lorsqu’il n’est plus besoin de mémoriser le mouvement, alors l’esprit et le corps entrent en harmonie, je dirais même en symphonie. »
